SAGE - Etudes

Etudes en cours

  • Etude de hiérarchisation des priorités d’action sur les zones humides

    De par les fonctions qu’elles assument et les services écosystémiques qu’elles rendent, les zones humides revêtent une importance majeure pour la société, et ce tout particulièrement dans un contexte de changement climatique.

    En effet, les zones humides ont de multiples fonctions, telles que :

    Filtration naturelle et auto-épuration


    Les zones humides contribuent au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau des aquifères et des cours d’eau en relation en agissant comme filtre épurateur naturel : elles favorisent les dépôts de sédiments et sont le siège de dégradation bioghimiques (notamment grâce aux bactéries), de désinfection (grâce aux ultraviolets), d’absorption, de stockage et de dégradation par les végétaux des éléments nutritifs issus du bassin versant (nitrates, phosphates).

    Régulation des régimes hydrologiques


    Les zones humides retardent globalement le ruissellement des eaux de pluie et le transfert immédiat des eaux superficielles vers l’aval du bassin versant. Elles constituent souvent des zones d’expansion de crues pour les cours d’eau. De plus, les zones humides « absorbent » et stockent momentanément l’excès d’eau puis le restituent progressivement lors des périodes de sécheresse. Elles diminuent donc l’intensité des crues (écrêtement des pics de crue), contribuent à une recharge lente et progressive des aquifères et soutiennent les débits des cours d’eau en période d’étiage.

    Habitats biologiques et espaces de qualité paysagère


    Les zones humides abritent de nombreuses espèces végétales et animales de façon permanente ou temporaire. Elles sont des zones d’alimentation, de reproduction et de refuge. Les zones humides peuvent être des milieux privilégies pour de nombreuses activités, touristiques, de loisirs ou économiques : chasse, pêche, cultures (cresson), observation de la nature, animation et sensibilisation à la protection des milieux naturels.

    La stratégie du SAGE Bièvre-Liers-Valloire prévoit plusieurs niveaux d'action en fonction des différents niveaux de priorités de préservation/gestion des zones humides.

    Une étude des zones humides de la partie Iséroise du bassin Bièvre-Liers-Valloire, réalisée par AVENIR - CEN 38, a été finalisée en 2014 et a permis d'inventorier et caractériser 150 zones humides. Les fonctions (biologiques/écologiques, physico-chimiques et hydrauliques/hydrologiques) de chaque zone humide, ainsi que les menaces et dégradations qu'elles subissent ont été identifiées. Le croisement de ces informations a permis de déterminer différents enjeux de préservation/gestion.

    Afin d'homogénéiser les données sur le territoire du SAGE et d'élaborer à terme un Plan de Gestion Stratégique des zones humides à l'échelle du bassin versant, la CLE a lancé la consultation pour une étude des zones humides sur la partie Drômoise du bassin qui a démarré en décembre 2016.

  • Etude de définition du protocole de suivi quantitatif des sources de Manthes et de Beaufort

    En cours

Etudes réalisées

  • Bilan de la qualité des cours d’eau

    Le bilan de la qualité des cours d'eau des bassins hydrauliques Bièvre Liers Valloire, réalisé par Gay Environnement en 2007, met en évidence trois grands problèmes qui affectent l'essentiel, sinon la totalité du bassin versant Bièvre Liers Valloire :

    - une pollution généralisée et chronique par les nitrates (concentration entre 20 et 30 mg/l) indiquant l’impact des activités agricoles, des rejets domestiques et industriels,
    - une pollution organique, essentiellement azotée et phosphorée, liée à l’insuffisance des capacités d’assainissement des rejets domestiques et industriels,
    - une dégradation de la qualité hydrobiologique (évaluée par l'analyse des invertébrés vivant sur le fond des cours d'eau) liée aux pollutions citées précédemment et au mauvais état physique des cours d’eau (cours d’eau recalibrés et/ou rectifiés, absence de ripisylve...).

    Des pollutions dites « toxiques » par les pesticides et les métaux ont également été mises en évidence sur les cours d’eau de l’aval du bassin.

    Téléchargez le bilan de la qualité des cours d'eau des bassins hydrauliques de Bièvre Liers Valloire - Année 2007 (GAY environnement,2008) :

  • Etat des lieux qualitatif et quantitatif de la nappe de Bièvre Liers Valloire

    Les mesures piézométriques réalisées au niveau d'environ 150 ouvrages nivelés ont permis de dresser une carte piézométrique de l'ensemble de la nappe (juillet/août 2008) et de préciser le fonctionnement hydrogéologique de la zone et notamment les relations avec l'aquifère molassique.

    L'examen des chroniques piézométriques met en évidence que depuis 2003, les niveaux d'eau dans la nappe sont très bas, et comparables à ceux rencontrés durant les étiages exceptionnels des hivers 1991-1992 et 1997-1998. La répétition d'années faiblement déficitaires du point de vue de la recharge a conduit à une baisse importante de la piézométrie, mettant ainsi en évidence une inertie forte de l'aquifère.
    L'analyse qualitative des 140 prélèvements d'eau a révélé une teneur moyenne en nitrates de 36 mg/L. Il est à noter que les teneurs en nitrates et les niveaux piézométriques montrent une très forte corrélation. En effet, en hautes eaux, les teneurs en nitrates sont beaucoup plus importantes du fait d'une remobilisation des nitrates situés dans la zone non saturée.

    Au niveau des pesticides, on note encore la présence forte de déséthyl-atrazine alors que l'atrazine n'est pratiquement plus détecté aujourd'hui dans la nappe. D'autres molécules et notamment le métolachlore ont été détectées à plusieurs endroits.

    Cette étude a été réalisée par le bureau d'étude SOGREAH.

    Téléchargez l'état des lieux qualitatif et quantitatif de la nappe de Bièvre Liers Valloire - Année 2008 (SOGREAH, 2008) :

  • Etude de détermination des volumes maximums prélevables du bassin versant de Bièvre Liers Valloire

    Le territoire de Bièvre Liers Valloire avait été identifié, dans le SDAGE Rhône-Méditerranée 2010-2015, comme nécessitant des actions de résorption du déséquilibre quantitatif relatives aux prélèvements pour l'atteinte du bon état. Afin de résorber ce déséquilibre, il était demandé de mettre en place une gestion plus durable de la ressource en eau, par un retour à l'équilibre entre l'offre et la demande en eau, et qui devrait donc limiter l'utilisation des arrêtés sécheresses.
    A cette fin, la CLE a lancé une étude visant à déterminer les volumes maximums prélevables tous usages confondus, c'est-à-dire les volumes pouvant être prélevés en moyenne 8 années sur 10 tout en maintenant dans les cours d'eau, le débit nécessaire à la vie aquatique. Cette étude devait servir ensuite de base à la concertation pour la définition d'un plan de gestion de la ressource en eau et, si besoin, à la révision des autorisations de prélèvement pour les différents usages.
    Cette étude a été réalisée par les bureaux d'études SOGREAH Consultants et ASCONIT Consultants d'août 2010 à juin 2012.
    Téléchargez les rapports de phase de l'étude de détermination des volumes maximums prélevables du bassin Bièvre-Liers-Valloire - (SOGREAH 2011-2012) :

  • Etude des zones stratégiques pour l’alimentation en eau potable

    Sur le périmètre du SAGE Bièvre Liers Valloire, la ressource en eau utilisée pour l’alimentation en eau potable, et notamment la nappe de Bièvre Liers Valloire, est très vulnérable aux pollutions (présence de nitrates et de pesticides) et il existe très peu de solutions de substitution. Il est donc nécessaire de préserver les captages et les surfaces nécessaires à leur bonne protection face aux pressions d’occupation du sol.

    Ainsi, la nappe des alluvions fluvio-glaciaires de Bièvre Liers Valloire a été identifiée dans le SDAGE Rhône-Méditerranée 2010-2015 comme ressource majeure d’enjeu départemental à régional à préserver pour l’alimentation en eau potable.

    Ainsi, dans le respect du SDAGE et afin d’assurer un approvisionnement en eau potable durable dans le temps pour le bassin de Bièvre Liers Valloire, la CLE a réalisé une étude des zones stratégiques pour l'alimentation en eau potable actuelle et future de la nappe de Bièvre Liers Valloire.
    Cette étude permettra :
    - d’identifier les zones stratégiques pour l’alimentation en eau potable,
    - de prévoir un dispositif de protection et de restauration ce ces zones.
    Elle a été réalisée par les bureaux d'études ANTEA GROUP et SEPIA CONSEILS de juillet 2011 à janvier 2013.

    Téléchargez les rapports de phase de l'étude des zones stratégiques pour l'alimentation en eau potable - (ANTEA GROUP et SEPIA CONSEILS, 2013) :

  • Diagnostic du fonctionnement hydromorphologique des cours d’eau

    Dans le cadre de l’élaboration de la stratégie du SAGE Bièvre Liers Valloire, il est apparu nécessaire de compléter les connaissances sur le fonctionnement du réseau hydrographique du bassin versant. Une étude de diagnostic hydromorphologique des cours d’eau du périmètre du SAGE a ainsi été engagée par la CLE en 2014, afin d’établir un état des lieux, de définir les enjeux de gestion et construire un programme d’action en termes de dynamique fonctionnelle, de gestion des boisements de berge et du transport solide des cours d’eau.

    En parallèle du volet technique de cette étude, un volet sociologique (analyse historique, concertation) a également été mené en parallèle.

    Cette étude a été réalisée par les bureaux d'étude BURGEAP et ASCA. Les rapports d'étude sont téléchargeables ci-dessous :
    - Phase 1
    - Phase 2
    - Phase 3
    - Phase 4